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Budget du Québec : La gravité de la crise en habitation ne doit pas être ignorée

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Montréal, le 21 mars 2023.

Le taux d’inoccupation des logements locatifs s’établit à 1,7 % et l’accession à la propriété semble de plus en plus un rêve inaccessible. Alors que tous reconnaissent qu’il faut accélérer la cadence de production de logements pour nous assurer d’une certaine abordabilité, les mises en chantier ont diminué de 16 % en 2022 et une autre baisse de 19 % est prévue pour 2023. Le déséquilibre entre l’offre et la demande s’accentue. La crise s’aggravera davantage.

 

Les actions demandées 

En raison de la gravité de la pénurie de logements, l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) insiste pour qu’il y ait une hausse substantielle dans le financement des différents programmes d’aide à la personne et au développement de logements sociaux, communautaires et  abordables ainsi qu’une adoption de mesures visant à faciliter l’accès à la propriété, à stimuler davantage la construction de logements partout au Québec et à revoir les nombreux mécanismes qui freinent les mises en chantier au Québec. 

Devant le constat évident que les budgets du programme AccèsLogis peinent à soutenir la construction de nouveaux appartements en raison de normes inadaptées au contexte des valeurs immobilières post pandémique, l’IDU attend encore une action correctrice.

Dans le but de stimuler l’offre et d’accélérer la performance énergétique des immeubles, l’IDU demande l’actualisation des règles permettant le remboursement de la TVQ pour les habitations neuves et l’adoption d’un crédit d’impôt sur les investissements permettant d’atteindre les cibles de décarbonation dans le parc immobilier existant. Ces suggestions n’ont malheureusement pas été retenues par le gouvernement. 

« Le gouvernement annonce certes une baisse d’impôt et une bonification du crédit d’impôt à la solidarité, mais laisse le fardeau foncier municipal augmenter, entraînant une hausse des loyers et une difficulté accrue pour les premiers acheteurs. De toute évidence, la crise ne va pas disparaître et l’avenir s’annonce de plus en plus sombre. Il est temps de changer de cap », déplore Jean-Marc Fournier.

 

Conclusion

Pour que la situation puisse être corrigée, les différents acteurs de l’immobilier résidentiel doivent partager une compréhension commune de la situation. Le gouvernement du Québec devrait d’abord rechercher une plus grande cohérence dans les actions des différents paliers décisionnels. De concert avec eux, il devrait produire une analyse indépendante et objective des enjeux pour dresser un état des lieux neutre et exhaustif sur le déficit de l’offre, ses causes et les moyens d’y remédier. 

En prenant appui sur des données objectives, Québec pourrait réunir les différents acteurs politiques, économiques et sociaux à l’occasion d’un sommet sur l’habitation pour convenir des priorités, de cibles nationales, régionales et locales, ainsi que des moyens à déployer pour les atteindre.

L’IDU appelle tous les acteurs de l’immobilier résidentiel à partager les mêmes constats et objectifs pour ensuite convenir d’une action forte et cohérente.

Jean-Marc Fournier, PDG de l’IDU

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